Mercredi 9 juin 2010 à 18:26

C'est la motiv' ce soir, les enfants!
Cela faisait somme toute un petit moment que je n'avais pas posté. Non pas que vous soyez 650 000 à me suivre, bien au contraire... Mais tout de même! Le blog, c'est comme le jogging : faut éviter de lâcher trop longtemps!
Je dis ça parce que j'ai déjà tenté de faire durer d'autres blogs et ça a toujours été des échecs cuisants.

Mais là n'est pas la question! Non, non, non...
Aujourd'hui, la question est: Vais-je rester en prépa? Et sinon, que vais-je bien pouvoir faire de ma vieille carcasse?

Tentative de réponse à la question n°1:
J'étais 30ème sur 36 au deuxième trimestre. Je risque fort de passer à la trappe au troisième, car les autres ont mis les bouchées doubles et moi... aussi mais un peu moins quand même... =)
Je ne me suis pas ramassée tant que ça au concours blancs pour l'instant.
AEHSC: 6 (vous n'allez peut-être pas me croire, mais... C'est ma meilleure note de l'année, donc elle remonte ma (pitoyable) moyenne);
Maths: 6,95 (Pas top)
Anglais: 6 (Pas top)
Allemand: 7,8 (Plantage en beauté, je tourne autour des 13 d'habitude... Oui, c'est ma seule matière "forte")
... Le reste est en attente...
4 personnes partent pour l'instant. La classe sera donc allégée, mais je suis la première sur la liste du coup... Gloups.
Le vague, à mon plus grand désarroi, reste donc de mise...

Tentative de réponse à la question n°2:
Ma vieille carcasse risque fort de s'en prendre plein la gueule. En fait, c'est même une pure évidence métaphysico-cosmo-politico-biologique. La solution la plus simple, mais également la plus radicale étant de me sauver à l'autre bout du monde et de disparaître pendant au moins six mois, que ce soit au pays des kiwis fous ou des mangeurs de bigmac. Le temps que mon géniteur se rende compte du manque qu'il éprouve à l'idée de ne plus m'avoir à portée de voiture. De se rendre compte que je lui miss terriblement et qu'il consente à me revoir et même à me payer un Iphone un 4G pour que je revienne (je blague à peine)... Durant cette escapade, je pourrais, au choix, travailler dans un hôtel en vue de me préparer à l'examen d'entrée de l'EHL ou alors vendre mon corps... (La première solution me paraissant plus convenable...).
Une deuxième hypothèse serait celle de demander une autre prépa, un peu moins bien, un peu plus dans l'Est (Bouark). L'option ne me tente guère. Pour deux fucking raison: 1) J'aimais déjà pas à Ampère, c'est pas pour recommencer ailleurs. 2) La débarquation dans une classe méga soudée risque d'être périlleuse. Je ne tiens pas à laisser ma vie dans une institution élitiste et publique, ni même de dents d'ailleurs.
Troisième et Quatrième hypothèses: La fac ou le suicide, les deux revenants à peu de choses près à la même fin triste et sale.


Tout ça pour dire... Que la semaine prochaine va être musclée!

Mercredi 9 juin 2010 à 18:02

C'est moche, tout ça est très moche...
Mais il faut que je vous en parle!
Pourquoi? Mais pour que vous puissiez constater ma déchéance la plus totale, la sorditude de mon existence, la misère de mon manque affectif et la sauvagerie de mes pulsions alcoolisées, pardi!
Qui ne s'intéresserait pas à ça, franchement?
(Toi? Comment ça toi? Bah, fous le camp alors, mais vite, hein... parce que si je t'attrape... Gare à ta mère!)

Alors, alors... Commencez donc par vous allonger et fermer les yeux...
Il était une fois une jeune fille fort attirée par un jeune homme de sa classe. Ce jeune homme ayant malheureusement déjà une petite amie, la jeune fille se contentait de fantasmer sur le corps de rêve dudit homme. Il s'avera que le jeune homme la trouvait appétissante aussi, mais l'on verra celà plus tard.
Quelques mois passèrent ainsi, emplis de moults devoirs, khôlles et autres délices intellectuels. La jeune fille pensait toujours à lui.
Puis vint un soir de repas de classe, un jeudi pour être exacte. La jeune fille eu la lumineuse idée de faire un before chez elle avec sa meilleure amie et quelques autres personnes qui ne vinrent finalement pas. Se retrouvant seules toutes les deux, elles décidèrent de trinquer à l'infortune et s'enfilèrent 3 bouteilles de vin Monoprix en un peu moins d'une demie-heure. Le produit fût vite efficace. Le repas se déroula de manière caustique (en effet, il semblerait que le grand trip de la jf ce soir là était d'essayer d'envoyer des textos à l'aide de son portefeuille... --" ).
L'alcool redescendant quelque peu, la troupe se rendit chez Boulonov' (=jh possédant un appartement confortable et susceptible d'accueillir plus de trois personnes). là-bas, ils trinquèrent encore une fois. Puis vint l'heure de rentrer. On ne sait comment, la jf repartit sans sa meilleure amie et se fit raccompagner par le jh. On imagine la suite...

La suite réside en fait en quelques vagues flash de conscience momentanée que l'on évoquera pas par pudeur et pour éviter de transformer ce blog en remake déguelasse de film porno de mauvais goût...

Le lendemain, la jf se sentit un peu gênée, n'ayant plus beaucoup de souvenirs, ni de la soirée, ni de la suite de celle-ci...
Regretta beaucoup l'alcool ingurgité, mais pas vraiment l'acte.
Se demande aujourd'hui, après avoir fait moult recherches qui prouvent que le jh n'était pas si innocent mais plutôt calculateur sur ce coup, quels moyens elle peut envisager pour le ramener une deuxième (et dernière) fois dans son lit...

Hum... Un texto peut-être...

Je vous l'avais dit... Pitoyable... =)

Mardi 25 mai 2010 à 21:10

http://www.lesamoursdemado.com/Mouche.gif


Il faut que je vous dise. J’aime pas les mouches. Mais alors vraiment pas.

Ca pique pas pourtant… Bah oui, je sais bien… N’empêche j’aime pas. Ca vole, ça fait un bruit insupportable, c’est obstiné, c’est petit, c’est bourdonnant, ça pond sur n’importe quoi, c’est vicieux et ça se laisse pas éclater facilement.

Quand je vous dis que j’aime pas !

C’est carrément le genre de chose qui me rend folle, qui me donne envie de hurler des trucs du genre « Mais tu vas te casser sale pute de mouche de merde oui ou non un jour ? », qui me donne envie de mettre ma tête en sécurité sous un oreiller, de ne pas laisser dépasser un centimètre carré de ma peau où cette saloperie pourrait se poser et surtout de lui arracher les ailes pour qu’elle cesse de me tourner autour… (Ah non, même pas en rêve l’arrachage d’ailes, c’est bien trop dégueulasse !)

En plus, ces putasseries débarquent toujours au mauvais moment, c'est-à-dire soit quand je bosse, soit quand j’ai envie d’être peinard… Je ne vous dis pas la panique.

Un vendredi matin, DS d’AEHSC (de merde pour pas changer), la porte de la salle de classe est ouverte pour éviter les asphyxies soudaines (non, notre salle ne dispose pas de fenêtres à capacité d’ouverture) et une mouche rentre. Pas une petite, non, non, non, une bien grosse, bien grasse, bien velue qui a une bonne tête d’emmerdeuse et qui bien sûr se dirige droit sur ma tabl… sur mes CHEVEUX, LA PUTAIN ? NAN, PAS CA, PITIIIIIIEEEEEEEEE !!!! On obtient alors un prof consterné par ma réaction disproportionnée (moi, je trouve pas mais bon…), à savoir un secouage intempestif de cheveux, à « l’atterrissage innocent et pur » d’une gentille petite mouche (à merde) dans MES cheveux, et ce, sans même avoir eu la décence, à défaut de demander la permission, de prévenir. (Ce qui aurait pu me permettre d’anticiper, de réguler mon flots d’émotions létales à l’endroit de cette putride chose volante). Non la mouche n’est pas polie. Et le prof se marre. Connard va. S’il avait des cheveux, il comprendrait.

Avouez que ça reste plutôt banal (lorsque c’est dans la sphère du public).

Par contre, chez moi… C’est la GUERRE !

Imaginez moi, tranquillement allongée sur mon canapé, ou non mieux, assise sur mon rebord de fenêtre extra large où les pigeons aiment à chier, en train de fumer, sans rien demander à personne, à la cool. Je signale que pour réaliser la chose, ma fenêtre est ouverte. Et là, au beau milieu d’une taffe, une chose noire et bourdonnante à qui mieux-mieux fonce à travers l’ouverture devant mes yeux ébahis. Je ne tente rien, soit parce que je ne l’ai pas venue venir, soit parce que je n’ai pas envie de m’écraser 6 mètres plus bas, dans la petite cour pavée de mes voisins. (Je garde quand même un minimum de sang froid étant donné que le monstre ne s’en prend pas directement à moi…). Mais la guerre est déclarée, les amis. Et c’est ainsi que ma clope finie, les yeux fous et hagards, une tong à la main, je cours partout dans mon appart (minuscule, vous avez déjà vu un hamster faire des tours de cage à fond de train ? No comment) en battant des bras et en hurlant. La mouche est maline, elle ne ressort qu’au bout de quelques minutes, quand elle veut bien ressortir, me laissant suante et pestiférant, contrainte et forcée de fermer ma putain de fenêtre à double tour.

Un jour, je finirais ermite.

 

La prochaine fois, je vous parlerais de mon genou gauche…

Lundi 24 mai 2010 à 15:04

http://gato.cowblog.fr/images/osezlamasturbationfmininebig.jpg


Terrible nouvelle. Le plaisir solitaire ne prend plus.

Mon corps se refuse à cette pratique. Ou plutôt n’y réagit plus. Aurais-je atteint la limite, le seuil maximal autorisé d’orgasmes en chaîne et prodigués par ma main (experte) ? Aurais-je épuisé mes fantasmes ? Aurais-je besoin d’autre chose, comme de l’affection ?

Je me sens bien faible tout à coup.

Ma toute puissance se réduit à néant, un peu comme un mec réduit à l’impuissance face à celle qu’il désire depuis des mois. Enfin, je dis pas que je désire ma main depuis des mois, non plus, hein…

C’est juste qu’habituellement, cette petite chose là fonctionne, que j’ai mon orgasme quand je veux, où je veux et que ça me calme suffisamment les palpitations intérieures pour pouvoir reprendre une activité normale. (Sachant que je palpite vite, comme fille…)

Ce geste hygiénique et quotidien, pour ne pas dire très récurrent, permet donc à ma vie de suivre un cours a peu près normal.

Quand je parle de normalité, j’évoque :

 

 

 

·         Le fait de ne pas parler de sexe h24, avec tout le monde et pour n’importe quoi ;
·         De ne pas me mettre à rire hystériquement dès que je parle à un être humain que je mettrais bien dans mon lit ;
·         De ne pas sauter à la gorge dudit être humain pour le violer sauvagement et devant tout le monde ;
·         De ne pas soupirer toutes les 30 secondes en imaginant une quelconque scène, que par décence, je n’expliciterais pas…
Ca pourrait paraître anodin, mais ça ne l’ai pas du tout. Imaginez que vous deviez gérer tout ça, toute la journée et que vous deviez, en plus, vous concentrer en cours. IMPOSSIBLE.
 
Ajoutez à cela, le fait que le dernier homme avec qui vous ayez passé du temps sous la couette soit dans votre classe et adopte à votre endroit une attitude d’indifférence amicale quoique profonde…
Vous comprendrez aisément mon addiction.
 
Ma question vitale du moment est alors: Comment vais-je tenir ces trois horribles jours de concours blancs, sans craquer une seule fois, si je ne puis plus me satisfaire ?
Comment vais-je pouvoir me concentrer sur mes pourtant bien aimées matrices ? (Je rappelle que faire des maths n’a jamais été orgasmique pour personne, pas même après une immonde épreuve de 4 heures d’AEHSC…)
Si je ne poste plus dans les prochains jours, vous pourrez éventuellement conclure à une défenestration intempestive de ma part ou bien  à mon arrestation suite à une agression sexuelle sur Quatre Heures infortuné. (Système complet d’événements ?)
 
Un jour, je vous parlerais de Quatre Heures. Quand j’aurais donné et pris du plaisir avec un autre être humain. Sinon, je risque de me mettre à pleurer (de frustration, bien entendu !) ou à mordre.
 
Bien à vous, bande de nouilles.
 

Dimanche 23 mai 2010 à 18:57


http://gato.cowblog.fr/images/5156862.jpg

Horreur et damnation...J'ai finalement succombé à l'appel de la matrice.
Aglietta attendra... (Oui, vous sentez la haine poindre à l'évocation du nom de ce fils de p*** enfoiré de sa race?)
La Matrice... Bel élément mathématique.
Nettement moins dégueulasse, à mon avis, que la fonction à moult paramètres, plus accessible que la probabilité de l'événement A:" Tralala prend sa douche 4 fois par jour et mange des saucissons, qu'est-ce-qui reste?".
Non, pour moi, la matrice est gentille. Elle est, certes, souvent casse couille à calculer parce qu'une erreur est vite arrivée, mais la matrice est de nature douce. Elle est très maléable.
Attention, la matrice a des règles, mais une fois que l'on en a percé le secret, la matrice devient aimante.
Quand je calcule des matrices inverses, je me prends à sourire, j'ai l'impression de jouer aux Lego... Faire, défaire, vérifier si tout ce que j'avance tient debout...
Avec la matrice, mes potes les suites linéaires récurrentes doubles sont revenues. Le raisonnement par récurrence, mon amour, aussi.
Et ça, moi, ça me fait bien jubiler!


*** Je ne suis pas folle, vous savez.***

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