Mardi 25 mai 2010 à 21:10

http://www.lesamoursdemado.com/Mouche.gif


Il faut que je vous dise. J’aime pas les mouches. Mais alors vraiment pas.

Ca pique pas pourtant… Bah oui, je sais bien… N’empêche j’aime pas. Ca vole, ça fait un bruit insupportable, c’est obstiné, c’est petit, c’est bourdonnant, ça pond sur n’importe quoi, c’est vicieux et ça se laisse pas éclater facilement.

Quand je vous dis que j’aime pas !

C’est carrément le genre de chose qui me rend folle, qui me donne envie de hurler des trucs du genre « Mais tu vas te casser sale pute de mouche de merde oui ou non un jour ? », qui me donne envie de mettre ma tête en sécurité sous un oreiller, de ne pas laisser dépasser un centimètre carré de ma peau où cette saloperie pourrait se poser et surtout de lui arracher les ailes pour qu’elle cesse de me tourner autour… (Ah non, même pas en rêve l’arrachage d’ailes, c’est bien trop dégueulasse !)

En plus, ces putasseries débarquent toujours au mauvais moment, c'est-à-dire soit quand je bosse, soit quand j’ai envie d’être peinard… Je ne vous dis pas la panique.

Un vendredi matin, DS d’AEHSC (de merde pour pas changer), la porte de la salle de classe est ouverte pour éviter les asphyxies soudaines (non, notre salle ne dispose pas de fenêtres à capacité d’ouverture) et une mouche rentre. Pas une petite, non, non, non, une bien grosse, bien grasse, bien velue qui a une bonne tête d’emmerdeuse et qui bien sûr se dirige droit sur ma tabl… sur mes CHEVEUX, LA PUTAIN ? NAN, PAS CA, PITIIIIIIEEEEEEEEE !!!! On obtient alors un prof consterné par ma réaction disproportionnée (moi, je trouve pas mais bon…), à savoir un secouage intempestif de cheveux, à « l’atterrissage innocent et pur » d’une gentille petite mouche (à merde) dans MES cheveux, et ce, sans même avoir eu la décence, à défaut de demander la permission, de prévenir. (Ce qui aurait pu me permettre d’anticiper, de réguler mon flots d’émotions létales à l’endroit de cette putride chose volante). Non la mouche n’est pas polie. Et le prof se marre. Connard va. S’il avait des cheveux, il comprendrait.

Avouez que ça reste plutôt banal (lorsque c’est dans la sphère du public).

Par contre, chez moi… C’est la GUERRE !

Imaginez moi, tranquillement allongée sur mon canapé, ou non mieux, assise sur mon rebord de fenêtre extra large où les pigeons aiment à chier, en train de fumer, sans rien demander à personne, à la cool. Je signale que pour réaliser la chose, ma fenêtre est ouverte. Et là, au beau milieu d’une taffe, une chose noire et bourdonnante à qui mieux-mieux fonce à travers l’ouverture devant mes yeux ébahis. Je ne tente rien, soit parce que je ne l’ai pas venue venir, soit parce que je n’ai pas envie de m’écraser 6 mètres plus bas, dans la petite cour pavée de mes voisins. (Je garde quand même un minimum de sang froid étant donné que le monstre ne s’en prend pas directement à moi…). Mais la guerre est déclarée, les amis. Et c’est ainsi que ma clope finie, les yeux fous et hagards, une tong à la main, je cours partout dans mon appart (minuscule, vous avez déjà vu un hamster faire des tours de cage à fond de train ? No comment) en battant des bras et en hurlant. La mouche est maline, elle ne ressort qu’au bout de quelques minutes, quand elle veut bien ressortir, me laissant suante et pestiférant, contrainte et forcée de fermer ma putain de fenêtre à double tour.

Un jour, je finirais ermite.

 

La prochaine fois, je vous parlerais de mon genou gauche…

Lundi 24 mai 2010 à 15:04

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Terrible nouvelle. Le plaisir solitaire ne prend plus.

Mon corps se refuse à cette pratique. Ou plutôt n’y réagit plus. Aurais-je atteint la limite, le seuil maximal autorisé d’orgasmes en chaîne et prodigués par ma main (experte) ? Aurais-je épuisé mes fantasmes ? Aurais-je besoin d’autre chose, comme de l’affection ?

Je me sens bien faible tout à coup.

Ma toute puissance se réduit à néant, un peu comme un mec réduit à l’impuissance face à celle qu’il désire depuis des mois. Enfin, je dis pas que je désire ma main depuis des mois, non plus, hein…

C’est juste qu’habituellement, cette petite chose là fonctionne, que j’ai mon orgasme quand je veux, où je veux et que ça me calme suffisamment les palpitations intérieures pour pouvoir reprendre une activité normale. (Sachant que je palpite vite, comme fille…)

Ce geste hygiénique et quotidien, pour ne pas dire très récurrent, permet donc à ma vie de suivre un cours a peu près normal.

Quand je parle de normalité, j’évoque :

 

 

 

·         Le fait de ne pas parler de sexe h24, avec tout le monde et pour n’importe quoi ;
·         De ne pas me mettre à rire hystériquement dès que je parle à un être humain que je mettrais bien dans mon lit ;
·         De ne pas sauter à la gorge dudit être humain pour le violer sauvagement et devant tout le monde ;
·         De ne pas soupirer toutes les 30 secondes en imaginant une quelconque scène, que par décence, je n’expliciterais pas…
Ca pourrait paraître anodin, mais ça ne l’ai pas du tout. Imaginez que vous deviez gérer tout ça, toute la journée et que vous deviez, en plus, vous concentrer en cours. IMPOSSIBLE.
 
Ajoutez à cela, le fait que le dernier homme avec qui vous ayez passé du temps sous la couette soit dans votre classe et adopte à votre endroit une attitude d’indifférence amicale quoique profonde…
Vous comprendrez aisément mon addiction.
 
Ma question vitale du moment est alors: Comment vais-je tenir ces trois horribles jours de concours blancs, sans craquer une seule fois, si je ne puis plus me satisfaire ?
Comment vais-je pouvoir me concentrer sur mes pourtant bien aimées matrices ? (Je rappelle que faire des maths n’a jamais été orgasmique pour personne, pas même après une immonde épreuve de 4 heures d’AEHSC…)
Si je ne poste plus dans les prochains jours, vous pourrez éventuellement conclure à une défenestration intempestive de ma part ou bien  à mon arrestation suite à une agression sexuelle sur Quatre Heures infortuné. (Système complet d’événements ?)
 
Un jour, je vous parlerais de Quatre Heures. Quand j’aurais donné et pris du plaisir avec un autre être humain. Sinon, je risque de me mettre à pleurer (de frustration, bien entendu !) ou à mordre.
 
Bien à vous, bande de nouilles.
 

Dimanche 23 mai 2010 à 18:57


http://gato.cowblog.fr/images/5156862.jpg

Horreur et damnation...J'ai finalement succombé à l'appel de la matrice.
Aglietta attendra... (Oui, vous sentez la haine poindre à l'évocation du nom de ce fils de p*** enfoiré de sa race?)
La Matrice... Bel élément mathématique.
Nettement moins dégueulasse, à mon avis, que la fonction à moult paramètres, plus accessible que la probabilité de l'événement A:" Tralala prend sa douche 4 fois par jour et mange des saucissons, qu'est-ce-qui reste?".
Non, pour moi, la matrice est gentille. Elle est, certes, souvent casse couille à calculer parce qu'une erreur est vite arrivée, mais la matrice est de nature douce. Elle est très maléable.
Attention, la matrice a des règles, mais une fois que l'on en a percé le secret, la matrice devient aimante.
Quand je calcule des matrices inverses, je me prends à sourire, j'ai l'impression de jouer aux Lego... Faire, défaire, vérifier si tout ce que j'avance tient debout...
Avec la matrice, mes potes les suites linéaires récurrentes doubles sont revenues. Le raisonnement par récurrence, mon amour, aussi.
Et ça, moi, ça me fait bien jubiler!


*** Je ne suis pas folle, vous savez.***

Samedi 22 mai 2010 à 22:27


 

Mon Dieu, MOn Dieu... Que fiches-je ici, à cette heure tardive?
Bonne question...
Ce doit être une ruse de mon esprit pour échapper à d'horribles révisions infâmantes et parfaitement barbares d'AEHSC.
Analyse Economique et Historique des Sociétés Contemporaines pour les incultes.
Et oui, car voyez vous, je me farcis le chou en première année de classe préparatoire aux écoles de commerce voie économique cette année!(autrement dit, j'ai fait un bac ES, je m'en sortais plutôt pas mal et puis la fac, ça sentait un peu la merde, donc... here I am!).
Grossière erreur.
M'enfin bon, c'est fait, c'est fait...
Reste à savoir s'ils vont avoir la bonté de garder mon petit cul de branleuse professionnelle au sein de cette prépa 4 étoiles (Guide Michelin siouplaît...) ou s'ils vont me jarter... En fait, c'est même la grande question du moment...
The Question qui fait bondir mon père et ma mère (pas de joie, on s'en doute...).
Et dire que si je ne leur en avais pas parlé, jamais au grand jamais ils n'auraient sû de quoi a l'air une F***ing classe prépa!
Quelle conne, mais quelle conne j'ai fait!

Toujours est-il qu'au lieu de réviser pour le concours blanc qui a lieu mardi, mercredi et jeudi et qui est déterminant pour ma pomme, je me permets de ne rien foutre et de blablater sur un blog nouveau-né!
(Mais putaiiiiin, c'est quoi cette meuf, quoi! La meuf elle est dans une putaiiin d'école d'intello et même pas elle bouge son cul! Pétasse quoi, moi à sa place...
Toi, à ma place, tu l'écraserais en deux-deux, parce que la prof de maths t'aurait déjà bouffé!)

La vie est triste! VIIIIIREZ MOIIIIIIII!!!!

Pfou, en fait je sais pas ce que je veux...

Sur ce, je vous abandonne pour m'installer à mon bureau et me farcir le crâne avec de magnifiques citations d'Aglietta, de Cohen et autres connards économistes et impuissants... (Oui, j'aime vraiment ce que je fais!)

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