Il y a des jours, comme aujourd'hui, où ma mère ferait mieux de ne pas regarder ce qui se trouve dans mon sac.Il y a des jours, comme aujourd'hui, où je le surveille particulièrement de près, histoire d'éviter que ma soeur y plonge sa petite main potelée de gamine de 5 ans et en sorte, au choix:
-un porte monnaie "chat" remplie de capotes en tout genre (je vous recommande chaleureusement "Play" de Manix);
-la pilule du lendemain ou plutôt son emballage;
-deux paquets de clopes (des mentholées et des classiques);
-deux briquets (dont un Zippo qui m'a couté les yeux de la tête);
-un appareil photo numérique (chose qui ne devrait pas exister sachant que j'ai aussi un caméscope) accompagné de ses deux pochettes (pourquoi faire les choses à moitié quand on peut faire mieux?);
-un magazine lesbien "La dixième Muse", absolument sympathique, mais pas aux yeux de tout le monde visiblement, vu la gueule des buralistes quand je leur demande où ils l'ont planqué!
-des boules de Geisha fraîchement achetées avec Joh ainsi que le petit guide de la fellation réussie (au final, je sais pas ce qui la dégouterait le plus... ).
C'est donc un peu ce que j'appellerais mon sac de la déchéance, le sac de la dernière chance, le sac à planquer, le sac d'une tarée, le sac à purée... (Ah, non! Pas ça!)
Bref, il faut que je le "lightifie" un peu, on ne sait jamais!
